Mystique

publié le 02 juillet 2016

Mystique

Joë Bousquet, éditions Gallimard, 1972

Quatrième de couverture:  Le 27 mai 1918, Joë Bousquet eut «la colonne vertébrale proprement pincée» par une balle allemande. Il entrait ainsi dans une existence immobile qui devait durer trente-deux ans, et entreprit alors de «naturaliser sa blessure», c’est-à-dire de l’intégrer à sa vie de sorte qu’elle y prit le caractère de la nécessité. Joë Bousquet eut alors recours au langage, à la parole, à l’écriture. Ainsi commença Mystique, œuvre posthume et peut-être la plus importante que nous ait laissée l’étrange blessé de Carcassonne. Ce journal quotidien intemporel éclaire d’un jour puissant l’activité d’un écrivain dont l’unique préoccupation littéraire fut de retirer ce qu’il y a d’éphémère dans l’énoncé de vérités accidentelles, bref «de rendre la vérité inoubliable».